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L'ELECTRICITE STATIQUE

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Dès les temps préhistoriques il se fit un trafic considérable de l’ambre de la Baltique ce qui explique sa présence en Asie Mineure et en Grèce. Cette résine fossile était très recherchée pour la fabrication de bijoux.

En Grèce, l’ambre portait le nom d’électron (prononcer électronne). Mais To hlektron désignait également un alliage naturel d’argent et d’or (25% d’argent)qui possédait la même couleur jaune-doré.

Je vous présente ici un casque en électron trouvé à Ur et datant  de 2500 ans avant J-C. Il nous est parvenu paraît-il avec le crâne de son propriétaire à l’intérieur !

Quand les savants de la Renaissance voulurent donner un nom à l’agent responsable des phénomènes d’attraction qu’ils avaient redécouverts, ils utilisèrent le mot latin electrum qui venait tout droit du grec électron.

Electrum fut muni d’abord d’un suffixe gréco-latin ic d’où electricus, puis d’un suffixe purement latin : itas d’où electricitas, notre moderne électricité.

L’ambre jaune, dit de la Baltique, ne doit pas être confondu avec l’ambre gris qui provient de concrétions intestinales des cachalots et que l’on trouve parfois, flottant à la surface de la mer ; on extrait un parfum précieux de cette substance.