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L'ELECTRICITE STATIQUE

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Mais revenons aux choses sérieuses.

Nous allons disséquer, si j’ose dire, quelques machines électrostatiques qui sont parvenues jusqu’à nous ; elles sont parfois visibles dans les musées et quelques unes étaient encore un sujet d’étude au début de ce siècle. L’une d’entre elles est encore citée dans un manuel scolaire datant de 1973 ; elle est toutefois présentée sous une forme très modernisée que nous verrons tout à l’heure.

Etudions tout d’abord la machine de Bertsch           

J’ignore tout de M.Bertsch, mais sa machine, dont je ne possède qu’un diagramme théorique, a l’avantage d’être simple et surtout le mérite d’illustrer le passage du stade « Electrophore plus cylindre de Faraday » au stade « Machine rotative » 

Un disque d’ébonite (caoutchouc durci) tourne autour de son axe grâce à une manivelle.

En bas à droite de la gravure se trouve la source S faite d’une plaque d’ébonite chargée négativement.

De l’autre côté du disque se trouvent 2 peignes, p et p’, dont les supports conducteurs se terminent par des boules afin d’éviter les pertes électriques.

La source S agit par influence sur le peigne p au travers du disque et développe de l’électricité positive sur les pointes et de la négative qui est repoussée dans la boule m.

L’électricité positive du disque est transportée par la rotation de celui-ci en face de p’ et agit, par influence, sur le peigne, développe de la positive tandis que la négative, s’écoulant des pointes, ramène le disque à l’état neutre.