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L'ELECTRICITE STATIQUE |
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J’en arrive maintenant à la description des machines électrostatiques qui eurent leurs heures de gloire entre les deux guerres. Deux types de machines vont se concurrencer. Les premiers sont directement issus des anciennes machines à plateaux tournants déjà décrites. Ils comportent comme nous l’avons vu plus haut une source, un transporteur et un collecteur. C’est le physicien américain Van de Grunf (1901-1967) qui créa cet appareil dont voici le schéma : Une source G fournit une tension continue (accumulateurs par exemple)* entre les deux bornes N et P. Cette tension est de l’ordre de plusieurs milliers de volts. La borne positive P est reliée à une plaque métallique p, la borne négative N à un balai b à pointes métalliques ; entre p et b passe la courroie transporteuse c. * en fait on utilise un autre dispositif : par exemple un redresseur de courant alternatif
Il existe entre p et b un champ électrique intense qui ionise l’air. C’est à dire que certaines molécules d’air perdent des électrons et deviennent des ions positifs (Å) leurs électrons sont captés par d’autres molécules d’air qui deviennent des ions négatifs (Q). Des ions positifs sont attirés par le balai négatif b, celui-ci, qui porte des électrons excédentaires, neutralise les ions Å qui redeviennent des molécules d’air neutres. Des ions négatifs sont attirés vers la courroie par la plaque p qui est positive ; ils se déposent sur la courroie qui les entraîne à l’intérieur de la sphère conductrice.
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