L'ELECTRICITE STATIQUE
La bobine de Ruhmkorff 1803-1877. (ingénieur allemand)
Avant d’aller plus loin, j’ouvre une parenthèse pour attirer votre attention sur un appareil qui, à vrai dire, n’est pas une machine électrostatique, mais qui va prendre, vers 1870, le relais des machines précédemment décrites. Ces dernières étaient, disons-le, peu fiables et leur puissance était très faibles (de l’ordre de quelques watts).
Les ingénieurs de ma génération se souviennent bien de la bobine de Ruhmkorff.
Voici l’aspect extérieur de cette bobine qui n’est autre qu’un transformateur d’un type un peu particulier.
Ce transformateur est constitué par deux enroulements disposés l’un par-dessus l’autre autour d’un cylindre fait d’un faisceau de fils de fer doux isolés entre eux..
Le premier enroulement réalisé en fil assez gros ne forme que quelques couches.
Le second enroulement (le secondaire) est au contraire constitué par un grand nombre de couches de fil très fin et dont la longueur peut atteindre 50 et même 100km.